Vers la fin du communisme

La fin du communisme ?

Les premières tentatives de réforme
toujours les mêmes objectifs : améliorer la productivité, rechercher la qualité, accélerer la croissance économique... La réforme Liberman (1965) : initiative et autonomie des entreprises afin de passer d’une croissance extensive (réalisée essentiellement par l’accroissement quantitatif des moyens de production) à une croissance intensive (gains de productivité) : échec. Les réformes de 1969 à 1973 : assouplir les contraintes du plan pour les entreprises : échec. La réforme Andropov de 1979 : centralisme et retour aux principes initiaux de la planification, rééquilibrage entre les secteurs : échec.
 M. GORBATCHEV et la perestroika
restructuration profonde de l’économie : prendre en compte les objectifs de qualité et d’efficacité, meilleure utilisation des ressources naturelles, recherche de rentabilité., démocratisation de la vie politique appuyée sur la transparence. Loi sur les entreprises (plus d’autonomie financière), la réforme des prix (risque d’entraîner une forte hausse), un véritable marché du crédit en matière bancaire, le développement du secteur privé et coopératif (mais pas le salariat et la propriété privée des moyens de production), locations possibles dans l’agriculture, réduction des dépenses militaires.
Les résultats n’arrivent pas. M. GORBATCHEV voit l’opposition d’un courant conservateur et d’un courant populiste (B. ELTSINE).
Difficultés de la transition : la crise n’a pas été pire qu’ailleurs, du moins dans les pays de l’Est, comparés aux résultats économiques corrects (croissance, etc...). C’est surtout un essoufflement du régime et la perte de croyance dans une idéologie.
programme économique de la transition.
Il faut stabiliser l’économie (risque d’inflation après l’épargne forcée, privatiser les entreprises et intégrer la gestion, libéraliser les échanges, créer un marché du travail, créer un système bancaire et un marché du capital, libéraliser les échanges internationaux (monnaies convertibles). Les problèmes de la transition : il ne faut pas croire en la constitution spontanée d’un marché autorégulateur. En Europe de l’Ouest, l’ultralibéralisme a montré ses limites. Le coût social de la transition est élevé. Il faut organiser la protection sociale. Attention à ne pas perdre tout contrôle macro-économique avec un libéralisme fou.
La situation actuelle dans les ex-pays socialistes
Dans la CEI, B. Eltsine ramasse le pouvoir après le putsch des conservateurs. mort de l’urss. Problèmes internes aux républiques. hyperinflation, baisse de la production, échec de l’agriculture privatisée. Dans les peco : inflation, chômage, baisse du produit national, déterioration de la balance commerciale. Très délicat en rda, chômage réel de 40%