1870-1914

En 1870, le capitalisme n’a encore révolutionné que peu de pays. La grande dépression de 1873-1895 ouvre une période de grandes transformations pendant laquelle le capitalisme s’étend à une grande partie du monde, en annonçant aussi l’impérialisme et le sous-développement.
- la fin de l’hégémonie britannique (après 1870)
- une nouvelle RI : développement de l’utilisation de l’électrécité comme énergie, moteur à explosion, moteur à essence, moteur diesel, vols en aéroplane, pipe-line en acier, chimie lourde, téléphone, radio. Dans certains secteurs, les hauts profits permettent la constitution de très grandes entreprises (General Electric, Krupp...).
En même temps se mettent en place de nouvelles méthodes d’organisation de la production : l’OST.
- la montée de la classe ouvrière : les forces d’unification proviennent de l’intensification du processus de salarisation et de l’accentuation de l’urbanisation (facilite l’action collective). On assiste au développement des organisations ouvrières (surtout en GB) et au recours fréquent à des grèves, souvent dures et violemment réprimées, à la hausse des salaires réels et à la baisse de la durée de travail et à l’adoption de nouvelles lois sociales.
- l’impérialisme
Sous l’influence de Disraeli, l’Angleterre s’engage dans une politique d’expansion coloniale active à partir de 1874 car le libre-échange devient insuffisant pour maintenir la domination anglaise. La France fait de même, sous l’impulsion notoire de J. FERRY, la Belgique (Congo), la Russie (Sibérie et Asie Centrale), l’Allemagne (Togo, Cameroun) et les EU (Cuba, Porto-Rico, Philippines). Otto Bauer : l’impérialisme est en fait un moyen d’étendre les limites de l’accumulation. Ce nouveau capitalisme impérialiste s’accompagne de rivalités qui débouchent dans la grande guerre.